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Rencontres Civiliennes
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Le foncier et l'immobilier
Comment pourrait évoluer la propriété ? Partie 1
Et si la société civile était l'État ?
Rencontre n°20A
Dimanche 19 novembre 2023
Les terrains, les maisons, les appartements sont ce qui est le plus soumis à la spéculation. Ils participent fortement à la financiarisation de l’économie. D’abord par l’effet de renchérissement provoqué par les intérêts sur les emprunts. Et aussi par le jeu de l’offre et de la demande qui peut multiplier artificiellement le prix d’un bien, sans qu’un facteur de l’économie réelle ne soit intervenu.
Ainsi, le foncier et l’immobilier détournent vers eux une grande part de la richesse produite par l’activité humaine.
Comment le phénomène se produit-il ? C’est ce que nous observerons lors de la Rencontre Civilienne 20A. Nous suivrons pas à pas les phénomènes pour comprendre l’étendue du problème. Mais nous verrons aussi que nous touchons à un point très sensible pour chacun ; celui du droit de propriété qui a quelque chose de « sacré » car il touche aux régions intimes de notre vie et de celle de nos proches.
Une fois encore, c’est en entrant dans une compréhension différenciée des phénomènes que nous verrons de nouvelles perspectives apparaître qui ne remettront pas en cause la propriété, mais la feront évoluer dans un sens qui permettra de dé-marchandiser le foncier et l’immobilier, tout en conservant le caractère de responsabilisation que permet la propriété.
Sur cette base, nous consacrerons ensuite la Rencontre Civilienne 20B aux évolutions possibles de cette problématique particulière. L’obstacle principal réside surtout dans notre capacité à développer une conception globale et saine de l’économie. C’est la raison pour laquelle les solutions que nous proposerons n’auront pas à faire avec des mesures générales prises, par exemple, au niveau d’un pays. Elles seront évolutives, à la mesure de ce que chacun voudra faire en fonction de sa vision d’une économie saine.
Avec cette Rencontre Civilienne 20B, nous aurons posé les bases d’une compréhension des quatre éléments qui polluent l’économie et qui constituent la croix de l’économie, à savoir : le capital-actions, la monnaie, le travail et le foncier-immobilier. Si vous nous avez suivi depuis la Rencontre Civilienne 5, vous aurez constaté à quel point chaque branche de cette croix de l’économie influe sur les désordres de l’ensemble de la société et comment chacune de ces branches est liée aux trois autres. Nous aurons l’occasion d’approfondir ces aspects lors de futures Rencontres Civiliennes.
Dimanche 19 novembre 2023
Les terrains, les maisons, les appartements sont ce qui est le plus soumis à la spéculation. Ils participent fortement à la financiarisation de l’économie. D’abord par l’effet de renchérissement provoqué par les intérêts sur les emprunts. Et aussi par le jeu de l’offre et de la demande qui peut multiplier artificiellement le prix d’un bien, sans qu’un facteur de l’économie réelle ne soit intervenu.
Ainsi, le foncier et l’immobilier détournent vers eux une grande part de la richesse produite par l’activité humaine.
Comment le phénomène se produit-il ? C’est ce que nous observerons lors de la Rencontre Civilienne 20A. Nous suivrons pas à pas les phénomènes pour comprendre l’étendue du problème. Mais nous verrons aussi que nous touchons à un point très sensible pour chacun ; celui du droit de propriété qui a quelque chose de « sacré » car il touche aux régions intimes de notre vie et de celle de nos proches.
Une fois encore, c’est en entrant dans une compréhension différenciée des phénomènes que nous verrons de nouvelles perspectives apparaître qui ne remettront pas en cause la propriété, mais la feront évoluer dans un sens qui permettra de dé-marchandiser le foncier et l’immobilier, tout en conservant le caractère de responsabilisation que permet la propriété.
Sur cette base, nous consacrerons ensuite la Rencontre Civilienne 20B aux évolutions possibles de cette problématique particulière. L’obstacle principal réside surtout dans notre capacité à développer une conception globale et saine de l’économie. C’est la raison pour laquelle les solutions que nous proposerons n’auront pas à faire avec des mesures générales prises, par exemple, au niveau d’un pays. Elles seront évolutives, à la mesure de ce que chacun voudra faire en fonction de sa vision d’une économie saine.
Avec cette Rencontre Civilienne 20B, nous aurons posé les bases d’une compréhension des quatre éléments qui polluent l’économie et qui constituent la croix de l’économie, à savoir : le capital-actions, la monnaie, le travail et le foncier-immobilier. Si vous nous avez suivi depuis la Rencontre Civilienne 5, vous aurez constaté à quel point chaque branche de cette croix de l’économie influe sur les désordres de l’ensemble de la société et comment chacune de ces branches est liée aux trois autres. Nous aurons l’occasion d’approfondir ces aspects lors de futures Rencontres Civiliennes.
Les services publics de la société civile
Rencontre n°2
Dimanche 7 juin 2020
Lors de la première Rencontre Civilienne, nous avons jeté les bases d'une transformation fondamentale de l'État. Il est apparu que le triple pouvoir -Exécutif, législatif, judiciaire - attribué à l'État était admis une fois pour toutes comme un absolu. Or si l'on interroge les faits eux-mêmes, on s'aperçoit que, dans presque tous les domaines, le pouvoir exécutif ne nécessite pas un gouvernement central et que l'on aurait grand avantage à ce que les acteurs de la société civile exécutent eux-mêmes ces tâches. Il s'agirait de remettre le pouvoir exécutif entre les mains des Civiliens.
Comment ?
Dans quelles limites ?
Avec quelles règles et garde-fous ?
Nous aborderons ces questions en détaillant le mode de fonctionnement de ce que nous appellerons les services publics de la société civile, une forme d'organisation ni centralisée, ni décentralisée.
Au préalable, nous aurons besoin de préciser la différence entre l'économie marchande et l'économie non-marchande et comment l'une ne peut aller sans l'autre. Ceci nous permettra de saisir l'impasse dans laquelle nous conduit l'économie libérale lorsqu'elle veut diminuer les services publics pour rétablir l'équilibre économique ; et l'illusion qui consiste à vouloir défendre les services publics par l'action d'un gouvernement exécutif central.
Ainsi, par cette deuxième Rencontre Civilienne, nous entrerons davantage dans le détail de ce que pourrait être une nouvelle forme de gouvernance par la société civile. Il sera alors plus facile de se faire une image concrète de ce que Civilien veut dire.
Dimanche 7 juin 2020
Lors de la première Rencontre Civilienne, nous avons jeté les bases d'une transformation fondamentale de l'État. Il est apparu que le triple pouvoir -Exécutif, législatif, judiciaire - attribué à l'État était admis une fois pour toutes comme un absolu. Or si l'on interroge les faits eux-mêmes, on s'aperçoit que, dans presque tous les domaines, le pouvoir exécutif ne nécessite pas un gouvernement central et que l'on aurait grand avantage à ce que les acteurs de la société civile exécutent eux-mêmes ces tâches. Il s'agirait de remettre le pouvoir exécutif entre les mains des Civiliens.
Comment ?
Dans quelles limites ?
Avec quelles règles et garde-fous ?
Nous aborderons ces questions en détaillant le mode de fonctionnement de ce que nous appellerons les services publics de la société civile, une forme d'organisation ni centralisée, ni décentralisée.
Au préalable, nous aurons besoin de préciser la différence entre l'économie marchande et l'économie non-marchande et comment l'une ne peut aller sans l'autre. Ceci nous permettra de saisir l'impasse dans laquelle nous conduit l'économie libérale lorsqu'elle veut diminuer les services publics pour rétablir l'équilibre économique ; et l'illusion qui consiste à vouloir défendre les services publics par l'action d'un gouvernement exécutif central.
Ainsi, par cette deuxième Rencontre Civilienne, nous entrerons davantage dans le détail de ce que pourrait être une nouvelle forme de gouvernance par la société civile. Il sera alors plus facile de se faire une image concrète de ce que Civilien veut dire.
Le droit à l'expérimentation sociétale
Rencontre n°3
Dimanche 21 juin 2020
En France, comme dans beaucoup d’autres pays dits démocratiques, les transformations doivent passer par le pouvoir exécutif centralisé. Les citoyens qui veulent innover dans le domaine sociétal se heurtent à des obstacles qui deviennent de plus en plus difficiles à surmonter. La plupart des gens voient que nous sommes parvenus à un point de blocage du fonctionnement des institutions. Mais nous constatons une impuissance à débloquer cette situation, quelles que soient les personnes qui se trouvent à la tête de l’exécutif.
Les constitutions et les formes de gouvernance sont conçues de telle façon que les transformations doivent être impulsées depuis le haut.
Or tout ce qui est nouveau jaillit sur le terrain, à partir des impulsions et des projets de ceux qui font. Il suffit de regarder ce qui se passe au sein de la société civile pour le constater. Les initiatives nouvelles foisonnent, mais ne peuvent se développer qu’en se heurtant à l’inertie ou même à l’opposition des institutions. C’est ainsi que les « faizeux » s’opposent aux « dizeux », pour reprendre l’expression d’Alexandre Jardin.
Il s’agit d’un problème systémique qui ne sera pas résolu tant que l’on ne se décidera pas à transférer le pouvoir exécutif aux « faizeux ». Mais un tel transfert ne se décrète pas. Il ne peut non plus advenir à la suite d’un Grand Soir auquel plus grand monde ne croit. Il ne se fera que par un processus évolutif, au fur et à mesure que des Civiliens, à titre individuel ou regroupés en organisations de la société civile, assumeront les tâches dévolues au pouvoir exécutif actuel.
C’est par les initiatives de la société civile que la transformation se réalisera. Mais pour que cela puisse se faire, il faut concevoir des outils qui rendent possible l’expérimentation sociétale. Certes, l’article 37.1 de la Constitution française ouvre, en théorie, une porte à des dispositions législatives à caractère expérimental.
Nous verrons justement en quoi cet article est caractéristique d’une conception de l’État qui nous enferme dans des formes du passé ne correspondant plus aux besoins actuels de la société civile. Nous imaginerons alors des outils concrets qui rendraient effectif un droit à l’expérimentation géré par les acteurs de la société civile, ceux que nous appelons les Civiliens.
Dimanche 21 juin 2020
En France, comme dans beaucoup d’autres pays dits démocratiques, les transformations doivent passer par le pouvoir exécutif centralisé. Les citoyens qui veulent innover dans le domaine sociétal se heurtent à des obstacles qui deviennent de plus en plus difficiles à surmonter. La plupart des gens voient que nous sommes parvenus à un point de blocage du fonctionnement des institutions. Mais nous constatons une impuissance à débloquer cette situation, quelles que soient les personnes qui se trouvent à la tête de l’exécutif.
Les constitutions et les formes de gouvernance sont conçues de telle façon que les transformations doivent être impulsées depuis le haut.
Or tout ce qui est nouveau jaillit sur le terrain, à partir des impulsions et des projets de ceux qui font. Il suffit de regarder ce qui se passe au sein de la société civile pour le constater. Les initiatives nouvelles foisonnent, mais ne peuvent se développer qu’en se heurtant à l’inertie ou même à l’opposition des institutions. C’est ainsi que les « faizeux » s’opposent aux « dizeux », pour reprendre l’expression d’Alexandre Jardin.
Il s’agit d’un problème systémique qui ne sera pas résolu tant que l’on ne se décidera pas à transférer le pouvoir exécutif aux « faizeux ». Mais un tel transfert ne se décrète pas. Il ne peut non plus advenir à la suite d’un Grand Soir auquel plus grand monde ne croit. Il ne se fera que par un processus évolutif, au fur et à mesure que des Civiliens, à titre individuel ou regroupés en organisations de la société civile, assumeront les tâches dévolues au pouvoir exécutif actuel.
C’est par les initiatives de la société civile que la transformation se réalisera. Mais pour que cela puisse se faire, il faut concevoir des outils qui rendent possible l’expérimentation sociétale. Certes, l’article 37.1 de la Constitution française ouvre, en théorie, une porte à des dispositions législatives à caractère expérimental.
Nous verrons justement en quoi cet article est caractéristique d’une conception de l’État qui nous enferme dans des formes du passé ne correspondant plus aux besoins actuels de la société civile. Nous imaginerons alors des outils concrets qui rendraient effectif un droit à l’expérimentation géré par les acteurs de la société civile, ceux que nous appelons les Civiliens.
Aux limites de nos «démocraties»
Rencontre n°4
Dimanche 20 septembre 2020
Nous avions prévu de parler d’une nouvelle approche de l’économie. Mais l’actualité de cette rentrée nous conduit à donner la priorité à un thème qui nous semble très important et urgent.
La façon dont la crise du Covid 19 est abordée par les gouvernements pose des questions qui vont devenir de plus en plus incontournables, en France tout particulièrement.
Ce virus ne s’attaque pas seulement au corps humain, mais également au corps social dont il révèle les faiblesses. Par le jeu des majorités, nos « démocraties » permettent qu’une partie de la population impose des choix à l’autre partie. Dans certains domaines, on peut le comprendre et c’est même une façon commode de trancher certains choix. Mais lorsque l’intégrité physique de la personne est concernée, peut-on procéder de la même façon ? Avec le port du masque et la vaccination contre le virus nous atteignons un stade où une telle question devient prioritaire. Son urgence est renforcée par le fait que, de façon concomitante, la technologie 5G est perçue par un nombre important de personnes, comme risquant d’atteindre cette intégrité physique de chacun.
Au cours de cette quatrième Rencontre Civilienne, nous tenterons de poser des bases objectives permettant d’aborder cette problématique qui concerne tout citoyen, indépendamment du choix qu’il est amené à faire sur le plan de sa santé. Nous verrons que la difficulté systémique générée par la conception habituelle de la démocratie va nous entraîner dans une crise d’un nouveau type et dont on pressent l’étendue. Il apparaitra que la nécessité de revisiter le rôle exécutif de l’État dans la plupart des domaines (voir la 2ème Rencontre Civilienne) est plus qu’urgente.
La complexité du défi que nos sociétés vont avoir à relever ne peut se résoudre par une décision venue d’en haut ou par un texte de loi. Nous aurons besoin d’une démarche évolutive qui passera par des expérimentations et des ajustements progressifs. D’où la nécessité de mettre en place le droit à l’expérimentation sociétale qui a été au centre de notre 3ème Rencontre Civilienne.
Dimanche 20 septembre 2020
Nous avions prévu de parler d’une nouvelle approche de l’économie. Mais l’actualité de cette rentrée nous conduit à donner la priorité à un thème qui nous semble très important et urgent.
La façon dont la crise du Covid 19 est abordée par les gouvernements pose des questions qui vont devenir de plus en plus incontournables, en France tout particulièrement.
Ce virus ne s’attaque pas seulement au corps humain, mais également au corps social dont il révèle les faiblesses. Par le jeu des majorités, nos « démocraties » permettent qu’une partie de la population impose des choix à l’autre partie. Dans certains domaines, on peut le comprendre et c’est même une façon commode de trancher certains choix. Mais lorsque l’intégrité physique de la personne est concernée, peut-on procéder de la même façon ? Avec le port du masque et la vaccination contre le virus nous atteignons un stade où une telle question devient prioritaire. Son urgence est renforcée par le fait que, de façon concomitante, la technologie 5G est perçue par un nombre important de personnes, comme risquant d’atteindre cette intégrité physique de chacun.
Au cours de cette quatrième Rencontre Civilienne, nous tenterons de poser des bases objectives permettant d’aborder cette problématique qui concerne tout citoyen, indépendamment du choix qu’il est amené à faire sur le plan de sa santé. Nous verrons que la difficulté systémique générée par la conception habituelle de la démocratie va nous entraîner dans une crise d’un nouveau type et dont on pressent l’étendue. Il apparaitra que la nécessité de revisiter le rôle exécutif de l’État dans la plupart des domaines (voir la 2ème Rencontre Civilienne) est plus qu’urgente.
La complexité du défi que nos sociétés vont avoir à relever ne peut se résoudre par une décision venue d’en haut ou par un texte de loi. Nous aurons besoin d’une démarche évolutive qui passera par des expérimentations et des ajustements progressifs. D’où la nécessité de mettre en place le droit à l’expérimentation sociétale qui a été au centre de notre 3ème Rencontre Civilienne.
Et si ce que nous croyons être l'économie, n'était justement pas l'économie ?
Rencontre n°5
Dimanche 11 octobre 2020
Le covid-19 agit comme une loupe, révélant les limites de nos « démocraties » et du système de gouvernement centralisé. Ce qui nous a conduit, lors de nos précédentes Rencontres Civiliennes, à former un concept de l’État tout à fait nouveau, ainsi qu’à envisager la mise en œuvre de services publics de la société civile et d’un droit à l’expérimentation sociétale dont les Civiliens eux-mêmes constituent la source.
Lors de cette cinquième Rencontre Civilienne, et lors des suivantes aussi, nous verrons que l’effet loupe du covid-19 se manifeste également dans l’économie dont il accentue les pathologies.
Remontant à la source de ce que serait une économie en accord avec l’humain et la nature, nous découvrirons que ce que nous croyons être l’économie … n’est justement pas l’économie, mais son image maladive et déformée jusqu’à la caricature. Ce point de vue tout à fait inhabituel soulèvera un grand nombre de questions. Il nous bousculera, voire nous bouleversera, nous préparant ainsi à comprendre et à agir au sein de l’économie selon sa nature véritable. Alors pourront naître des formes de structuration de l’économie qui s’accorderont avec une démarche civilienne.
Dimanche 11 octobre 2020
Le covid-19 agit comme une loupe, révélant les limites de nos « démocraties » et du système de gouvernement centralisé. Ce qui nous a conduit, lors de nos précédentes Rencontres Civiliennes, à former un concept de l’État tout à fait nouveau, ainsi qu’à envisager la mise en œuvre de services publics de la société civile et d’un droit à l’expérimentation sociétale dont les Civiliens eux-mêmes constituent la source.
Lors de cette cinquième Rencontre Civilienne, et lors des suivantes aussi, nous verrons que l’effet loupe du covid-19 se manifeste également dans l’économie dont il accentue les pathologies.
Remontant à la source de ce que serait une économie en accord avec l’humain et la nature, nous découvrirons que ce que nous croyons être l’économie … n’est justement pas l’économie, mais son image maladive et déformée jusqu’à la caricature. Ce point de vue tout à fait inhabituel soulèvera un grand nombre de questions. Il nous bousculera, voire nous bouleversera, nous préparant ainsi à comprendre et à agir au sein de l’économie selon sa nature véritable. Alors pourront naître des formes de structuration de l’économie qui s’accorderont avec une démarche civilienne.
Entre mondiale et locale, l'économie
Rencontre n°6
Dimanche 1er novembre 2020
Beaucoup voient la mondialisation comme la source de la désorganisation de l’économie. Ils voient dans les échanges locaux le remède principal. Mais cette opposition mondial/local n’est-elle-pas considérée au travers de notre vision de l’économie laquelle est déformée par la maladie qui la ronge ?
Le slogan Penser global, agir local a fait le tour du monde et montré une aspiration à de nouvelles relations économiques. Mais il peut aussi être inversé : Penser local, agir global. Comment le comprendre alors ?
Entrons dans un magasin bio qui veut favoriser l’économie locale et regardons chaque produit en cherchant la part du local qui entre dans sa composition. Faisons de même avec les fruits et légumes et autres produits frais. Cette analyse précise va nous surprendre. Elle pourrait bien nous indiquer qu’il est nécessaire de revisiter les notions de global et de local, ce qui nous permettra de dégager de nouvelles approches de ce que serait une mondialisation conforme à une économie en bonne santé et des échanges locaux qui s’inscrivent dans une globalisation saine.
Nous découvrirons alors que ce penser local induit la nécessité d’un agir global, c’est-à-dire que nous devons investir le macro-social pour y faire les transformations qui sont nécessaires à une vie locale saine.
C’est à une approche différenciée de chaque production et circulation économique que nous vous invitons au cours de cette sixième Rencontre Civilienne. Il nous semble que c’est la condition nécessaire à une nouvelle compréhension de l’économie réelle qui nous fera quitter les théories courantes et les idéaux abstraits qui se révèlent insuffisants pour humaniser l’économie.
Dimanche 1er novembre 2020
Beaucoup voient la mondialisation comme la source de la désorganisation de l’économie. Ils voient dans les échanges locaux le remède principal. Mais cette opposition mondial/local n’est-elle-pas considérée au travers de notre vision de l’économie laquelle est déformée par la maladie qui la ronge ?
Le slogan Penser global, agir local a fait le tour du monde et montré une aspiration à de nouvelles relations économiques. Mais il peut aussi être inversé : Penser local, agir global. Comment le comprendre alors ?
Entrons dans un magasin bio qui veut favoriser l’économie locale et regardons chaque produit en cherchant la part du local qui entre dans sa composition. Faisons de même avec les fruits et légumes et autres produits frais. Cette analyse précise va nous surprendre. Elle pourrait bien nous indiquer qu’il est nécessaire de revisiter les notions de global et de local, ce qui nous permettra de dégager de nouvelles approches de ce que serait une mondialisation conforme à une économie en bonne santé et des échanges locaux qui s’inscrivent dans une globalisation saine.
Nous découvrirons alors que ce penser local induit la nécessité d’un agir global, c’est-à-dire que nous devons investir le macro-social pour y faire les transformations qui sont nécessaires à une vie locale saine.
C’est à une approche différenciée de chaque production et circulation économique que nous vous invitons au cours de cette sixième Rencontre Civilienne. Il nous semble que c’est la condition nécessaire à une nouvelle compréhension de l’économie réelle qui nous fera quitter les théories courantes et les idéaux abstraits qui se révèlent insuffisants pour humaniser l’économie.
Les actions, une question capitale
Rencontre n°7
Dimanche 22 novembre 2020
Après avoir posé les premières bases de ce que serait une économie saine, nous entrons au cœur de la quadruple problématique fondamentale de la maladie, que nous appelons la croix de l’économie. Rappelons que notre vision de ce domaine est faussée par quatre facteurs qui agissent comme des « macrobes » : le capital-actions, la monnaie, le foncier-immobilier et le travail-rémunération. Lorsque l’un de ces facteurs devient marchandise, alors l’économie est polluée.
Au cours des trois prochaines Rencontres Civiliennes, nous aborderons le capital sous la forme de trois questions auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses inédites :
1. Le problème fondamental du capital-actions (Rencontre Civilienne 7)
2. À qui appartiennent les bénéfices de l’entreprise ? (Rencontre Civilienne 8)
3. Quels rapports entre la gouvernance d’une entreprise et la société civile ? (Rencontre Civilienne 9)
Généralement, la propriété du capital a été considérée sous l’angle de l’injustice sociale, laquelle s’est cristallisée, principalement, dans l’antagonisme entre travailleurs et détenteurs du capital. Depuis la chute du rideau de fer, beaucoup considèrent que la question est définitivement tranchée et que le capitalisme est le seul système efficace. Il s’agirait seulement de le rendre supportable pour l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Autrement dit, la problématique de la propriété des moyens de production a été évacuée du débat « main stream ». Au mieux, ceux qui ont une fibre sociale en parleront comme d’un mal nécessaire, avec lequel il convient de trouver un modus vivendi.
À notre sens, cette démission de la pensée économique vient d’un épuisement des arguments traditionnels enfermés dans une approche de justice sociale planant au-dessus des phénomènes de l’économie réelle. Lors de cette septième Rencontre Civilienne, il s’agira de sortir de la polarisation travail VS capital et d’élargir la pensée à la globalité de l’économie. Pour le faire, nous commencerons par regarder une anomalie de la comptabilité des sociétés anonymes. Cette approche très concrète ouvrira de nouvelles portes sur l’ensemble du processus économique, mais également sur la monnaie et le travail.
Dimanche 22 novembre 2020
Après avoir posé les premières bases de ce que serait une économie saine, nous entrons au cœur de la quadruple problématique fondamentale de la maladie, que nous appelons la croix de l’économie. Rappelons que notre vision de ce domaine est faussée par quatre facteurs qui agissent comme des « macrobes » : le capital-actions, la monnaie, le foncier-immobilier et le travail-rémunération. Lorsque l’un de ces facteurs devient marchandise, alors l’économie est polluée.
Au cours des trois prochaines Rencontres Civiliennes, nous aborderons le capital sous la forme de trois questions auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses inédites :
1. Le problème fondamental du capital-actions (Rencontre Civilienne 7)
2. À qui appartiennent les bénéfices de l’entreprise ? (Rencontre Civilienne 8)
3. Quels rapports entre la gouvernance d’une entreprise et la société civile ? (Rencontre Civilienne 9)
Généralement, la propriété du capital a été considérée sous l’angle de l’injustice sociale, laquelle s’est cristallisée, principalement, dans l’antagonisme entre travailleurs et détenteurs du capital. Depuis la chute du rideau de fer, beaucoup considèrent que la question est définitivement tranchée et que le capitalisme est le seul système efficace. Il s’agirait seulement de le rendre supportable pour l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Autrement dit, la problématique de la propriété des moyens de production a été évacuée du débat « main stream ». Au mieux, ceux qui ont une fibre sociale en parleront comme d’un mal nécessaire, avec lequel il convient de trouver un modus vivendi.
À notre sens, cette démission de la pensée économique vient d’un épuisement des arguments traditionnels enfermés dans une approche de justice sociale planant au-dessus des phénomènes de l’économie réelle. Lors de cette septième Rencontre Civilienne, il s’agira de sortir de la polarisation travail VS capital et d’élargir la pensée à la globalité de l’économie. Pour le faire, nous commencerons par regarder une anomalie de la comptabilité des sociétés anonymes. Cette approche très concrète ouvrira de nouvelles portes sur l’ensemble du processus économique, mais également sur la monnaie et le travail.
À qui appartiennent les bénéfices de l'entreprise ?
Rencontre n°8
Dimanche 6 décembre 2020
Lors de la Rencontre Civilienne 7, en plongeant dans le détail de la comptabilité d’une entreprise, nous avons montré que la propriété du capital par des actionnaires était un contre-sens économique. Il est apparu que le capital devrait être considéré comme un prêt, lequel serait progressivement remboursé.
Dès lors, se pose une double question :
À qui appartiennent les bénéfices de l’entreprise ? Autrement dit, s’il n’y avait plus d’actionnaires, où irait la part des bénéfices qui leur était versée ?
Pour répondre à cette question, nous considérerons la façon dont le bénéfice est généré. Nous verrons qu’il y a 7 facteurs qui, ensemble, sont indispensables à la formation de ces bénéfices. C’est eux qui, dans une économie saine, devraient être rémunérés pour qu’ils puissent continuer à favoriser le développement de cette économie et de la vie sociale.
Comment répartir ces bénéfices ? Cette question va nous conduire à une conception nouvelle des impôts et nous verrons le rôle fondamental et actif que pourraient avoir les Civiliens.
Le thème de cette Rencontre Civilienne 8 sera particulièrement riche et nous confirmera dans la méthode que nous avons adoptée depuis le début : suivre pas à pas les phénomènes de l’économie, sans y ajouter de théories, et observer où ils nous conduisent. C’est à cette condition que l’on peut introduire de la vie dans ce domaine et le guérir des aspects mortifères qui nuisent tant à la vie sociale.
Avec les Rencontres Civiliennes 7 et 8, nous aurons posés les bases qui nous permettront d’aborder la question de la dernière Rencontre de 2020 :
Quels rapports entre la gouvernance d’une entreprise et la société civile ? (20 décembre)
Dimanche 6 décembre 2020
Lors de la Rencontre Civilienne 7, en plongeant dans le détail de la comptabilité d’une entreprise, nous avons montré que la propriété du capital par des actionnaires était un contre-sens économique. Il est apparu que le capital devrait être considéré comme un prêt, lequel serait progressivement remboursé.
Dès lors, se pose une double question :
À qui appartiennent les bénéfices de l’entreprise ? Autrement dit, s’il n’y avait plus d’actionnaires, où irait la part des bénéfices qui leur était versée ?
Pour répondre à cette question, nous considérerons la façon dont le bénéfice est généré. Nous verrons qu’il y a 7 facteurs qui, ensemble, sont indispensables à la formation de ces bénéfices. C’est eux qui, dans une économie saine, devraient être rémunérés pour qu’ils puissent continuer à favoriser le développement de cette économie et de la vie sociale.
Comment répartir ces bénéfices ? Cette question va nous conduire à une conception nouvelle des impôts et nous verrons le rôle fondamental et actif que pourraient avoir les Civiliens.
Le thème de cette Rencontre Civilienne 8 sera particulièrement riche et nous confirmera dans la méthode que nous avons adoptée depuis le début : suivre pas à pas les phénomènes de l’économie, sans y ajouter de théories, et observer où ils nous conduisent. C’est à cette condition que l’on peut introduire de la vie dans ce domaine et le guérir des aspects mortifères qui nuisent tant à la vie sociale.
Avec les Rencontres Civiliennes 7 et 8, nous aurons posés les bases qui nous permettront d’aborder la question de la dernière Rencontre de 2020 :
Quels rapports entre la gouvernance d’une entreprise et la société civile ? (20 décembre)
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