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Travail et économie

Cette rencontre nous permettra de saisir, de façon vivante, tout le spectre des métiers, depuis le secteur primaire (par exemple, l’agriculture) jusqu’au secteur tertiaire (c’est-à-dire : les services), avec, entre les deux, toute la production artisanale et industrielle qui constitue le secteur secondaire. Nous verrons alors beaucoup mieux les différentes façons d’ajouter de la valeur économique, selon le secteur dans lequel on est actif et l’endroit où l’on se situe dans le spectre des métiers. Dans tous les cas, le travail est le facteur déterminant.

Sur cette base, il deviendra plus facile de situer l’économie marchande et la non-marchande. Il est indispensable à une santé de l’économie de donner sa juste place à l’économie non-marchande. C’est ce que nous voulons faire au cours de cette 16ème Rencontre civilienne.

Rencontre n°16

Pour cette deuxième partie du thème Le travail n’est pas une marchandise, nous aurons besoin de clarifier à quel moment un travail pénètre dans l’économie ; ce qui revient à préciser la notion d’économie et celle de valeur économique.

Beaucoup de gens pensent que toute activité est un travail, notamment celle du retraité, qu’il s’occupe de son jardin, qu’il garde ses petits-enfants, ou encore qu’il soit actif bénévolement dans une association. Certes ces activités ont une grande valeur et sur plusieurs plans. Pourtant cela n’en fait pas des valeurs de productions économiques.

La précision que nous allons proposer dans ce domaine nous permettra de saisir, de façon vivante, tout le spectre des métiers, depuis le secteur primaire (par exemple, l’agriculture) jusqu’au secteur tertiaire (c’est-à-dire : les services), avec, entre les deux, toute la production artisanale et industrielle qui constitue le secteur secondaire. Nous verrons alors beaucoup mieux les différentes façons d’ajouter de la valeur économique, selon le secteur dans lequel on est actif et l’endroit où l’on se situe dans le spectre des métiers. Dans tous les cas, le travail est le facteur déterminant.

Sur cette base, il deviendra plus facile de situer l’économie marchande et la non-marchande. Sur ce point, le manque de clarté qui règne, dans les théories économiques, est la plus grande cause du déséquilibre maladif que nous rencontrons dans la sphère du travail. C’est, notamment, toute la question du chômage qui serait résolue autrement si nous clarifions ces notions fondamentales. Il est indispensable à une santé de l’économie de donner sa juste place à l’économie non-marchande. C’est ce que nous voulons faire au cours de cette 16ème Rencontre civilienne.

Dimanche 13 mars 2022

Quelques points clés abordés lors de cette rencontre

0:02:31 - Bref rappel de la rencontre 15. Distinguer travail et rémunération.

0:05:34 - À quel moment quelque chose entre-t-il dans l’économie ? La notion de valeur économique (à ne pas confondre avec l’argent)

0:09:26 - Le travail transforme la nature

0:13:22 - C’est lorsque j’ajoute des valeurs qui vont vers d’autres êtres humains que j’entre vraiment dans le processus économique. L’autarcie ne fait pas partie de l’économie.

0:14:43 - La monnaie comme droit à consommer (de manière différée)

0:17:57 - La valeur n'est quelque chose de visible qu’au regard de ceux qui se font une image du processus économique

0:20:54 - La création de valeurs par la modification de l’organisation du travail lui-même opérée par les capacités créatrices de l’être humain

0:27:54 - Pas de moralisme à ajouter à l’économie. Ne pas confondre valeur morale et valeur économique. L’économie ne ment jamais.

0:30:12 - Une rencontre des valeurs à voir d’une façon extrêmement dynamique.

0:40:52 - La créativité peut aussi s’appliquer à des métiers où la nature disparaît de plus en plus

0:42:36 - Les trois secteurs de l’économie (primaire [l’élément de la nature y est prédominant], secondaire et tertiaire [l’élément de l’esprit humain y est prédominant])

0:46:29 - Une image qui présente comment les métiers se situent dans cette tension entre nature et créativité humaine

0:55:43 - Les valeurs immatérielles présentes dans la publicité et le marketing. L’exemple des smartphones conçus par Apple.

0:59:41 - Tout à fait à droite du schéma : la fonction publique et les services non marchands

1:01:37 - La distinction entre services marchands et services NON marchands

1:02:30 - Le service marchand : une production d’actes facturés à l’unité avec une possibilité dès lors de dégager un bénéfice

1:04:28 - Services NON marchands : impossibilité de former le prix d’une prestation. Exemple du gendarme qui ne vend pas de prestation.

1:10:38 - Quid des cas où les médecins et infirmières facturent leurs prestations comme dans le secteur marchand ? La problématique de la marchandisation de la médecine !

1:12:05 - Des aberrations introduites par le « new public management ». Exemple de la Suisse. Une bureaucratie absolument folle. Ne pas introduire la pensée marchande là où elle ne devrait pas être introduite.

1:14:33 - Ce qui se passerait de très pernicieux si on facturait les prestations des enseignants à l’acte. La pression venant des USA pour privatiser l’enseignement.

1:17:08 - Le système à l’américaine, celui de la marchandisation de l’éducation, tend à gagner du terrain

1:18:43 - Le cas de la marchandisation des maisons de repos et de retraite

1:19:08 - Tout n’est-il pas production et consommation de marchandises dans l’économie ?

1:20:44 - Le non marchand, par nature est SANS BUT LUCRATIF

1:22:37 - D’où va venir l’argent pour financer l’économie non marchande ? De l’économie marchande.

1:24:16 - Une dénationalisation des services de l’État ne signifie nullement une privatisation de ces services. Ceux-ci seront pris en charge par les Civiliens.

1:26:33 - Questions et remarques des participants

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